Le président du Conseil départemental de Gironde à la rencontre des sauveteurs de la SNSM d'Arcachon

Mercredi 23 août, le président du Conseil dépar­te­men­tal de Gironde, Jean Luc GLEZE est venu à la rencontre des secou­ristes de la station SNSM d’Ar­ca­chon dans le cadre d’une visite des locaux situés quai Goslar et des deux moyens nautiques de la station, la vedette SNS 250 de 10,50 mètres, récem­ment remo­to­ri­sée et le semi rigide SNS 516 de 5,50 mètres.  

Durant plus de 2h00 lui ont été présen­tés l’or­ga­ni­sa­tion, le fonc­tion­ne­ment, les équi­pe­ments, les diffi­cul­tés et les enjeux de la station d’Ar­ca­chon dans le cadre d’échanges parti­cu­liè­re­ment sympa­thiques, ouverts et désin­té­res­sés à l’oc­ca­sion desquels Jean Luc GLEZE est apparu très atten­tif et curieux, posant de nombreuses perti­nentes ques­tions aux repré­sen­tants des diffé­rentes fonc­tions de sauve­teurs embarqués : chef de bord, barreur, radio, nageur, équi­pier de pont. 

  À cette occa­sion le président de la station d’Ar­ca­chon, une des plus impor­tantes de France en terme de nombres d’in­ter­ven­tions et de sauve­tages opérés, a rappelé que la station est compo­sée de 55 béné­voles, âgés de 19 à 69 ans, dont 13 femmes, venus d’ho­ri­zons à ce point diffé­rent que près de 50 métiers sont repré­sen­tés, ce qui fait la richesse et la force de cette asso­cia­tion unique char­gée d’une mission de service public compo­sée d’in­di­vi­dus qui n’avaient aucune chance de se rencon­trer en dehors de la noble cause du secours en mer désin­té­ressé aux personnes.    Cette présen­ta­tion a permis d’ex­pliquer que du fait de ces hori­zons profes­sion­nels divers, parfois très éloi­gnés du monde de la mer, l’en­semble des béné­voles embarqués suivent un parcours de forma­tion séquencé parti­cu­liè­re­ment strict leur permet­tant d’at­teindre l’objec­tif « du geste juste » lors des inter­ven­tions de secours, quelles que soient les fonc­tions embarquées exer­cés.       Le président du Conseil Dépar­te­men­tal s’est notam­ment montré très atten­tif aux expli­ca­tions qui lui ont été donnés sur le modèle écono­mique français du secours en mer, qui consti­tue une origi­na­lité en Europe, dans la mesure où les sauve­teurs de la SNSM sont tous des béné­voles qui donnent de leur temps et où la SNSM fonc­tionne pour très grande partie à partir de dons, défis­ca­li­sables, de dona­teurs publics et privés avec, par consé­quent, un recours volon­tai­re­ment réduit à l’ar­gent public.    Modèle écono­mique qui pour­rait être remis en cause du fait de l’ac­ci­dent inter­venu en 2019 aux Sables d’Olonnes où 3 secou­ristes béné­voles de la SNSM ont perdu la vie lors d’une opéra­tion de secours, ce qui atteste de la nature de l’en­ga­ge­ment des femmes et des hommes de la SNSM dont la voca­tion est de secou­rir au péril de leur vie, mais aussi du fait de la judi­cia­ri­sa­tion et de la péna­li­sa­tion à outrance de la société qui, au-delà des prises de risques physiques des sauve­teurs, leur fait courir un risque judi­ciaire pour le cas où une opéra­tion de sauve­tage ne se dérou­le­rait pas comme souhaité du fait des aléas des condi­tions mari­times parfois immai­tri­sables.   Rendez-vous a été pris entre le président GLEZE et la station SNSM d’Ar­ca­chon pour sa parti­ci­pa­tion à un exer­cice d’hé­li­treuillage en mer.